Pèlerinage au Vélodrome (2nd partie) : la dinguerie des ultras

Alors, soyons clairs : visiter le Vélodrome en dehors des jours de match, c’est un peu comme visiter une boîte de nuit à midi. Le lieu est là, mais l’âme ? Si tu veux vraiment capter l’essence de l’OM, il faut traîner autour du stade. Là, ça devient du sérieux. 😎

Aux abords, c’est ambiance Belfast façon Provence. Les fresques d’un peuple en lutte aux coins des rue te hurlent presque dessus : "Ici, c’est pas Paris, cousin !"

On dirait que chaque tag, chaque dessin, est une mini-déclaration d’indépendance régionaliste face à l’autorité de la Capitale. C’est une citadelle où la ville entière se bat pour affirmer son identité face au grand méchant loup parisien, alias le PSG. Une sorte de version sudiste du Barça qui lève le poing face à la capitale espagnole et son Real.

Et puis, les ultras... ! Avec leurs fresques XXL à l’entrée de la tribune sud, ils te rappellent que c’est eux les vrais boss du game. Ils orchestrent l’ambiance, dictent les tendances, et parfois même, font trembler les dirigeants du club. Un armée, limite sous stéroïdes, tellement ils sont torse-nue en tribune, les jours de matchs hivernaux.

Mais ne nous méprenons pas : si les supporters marseillais sont la plus grande force de l’OM, ils en sont aussi le talon d’Achille. Avec leur grande gueule (pardon, leur éloquence typiquement marseillaise), ils s’attirent les foudres de toute la France. Résultat ? Chaque match contre l’OM, c’est comme une finale pour leurs adversaires. Un fermage de bouches obligatoire. Bref, quand l’OM joue, c’est "mini-classico" à chaque journée. Ça fait vibrer, mais bonjour la pression pour les joueurs.

Petite fierté locale pour nous, Aixois : le président des South Winners, le plus gros groupe d’ultras de l’OM, est d’ici. Oui, monsieur ! Rachid Zeroual, l’homme de l’ombre, influence majeure de tout l’écosystème marseillais, est natif d’Aix-en-Provence. Comme quoi, même chez les ultras, Aix est aussi là.