Histoire : quand la République a démantelé la Provence

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Histoire de la Provence

1790 est l’année qui marque la fin de la Provence, charcutée en trois départements : Bouches-du-Rhône, Var, Basses-Alpes (rebaptisées Alpes-de-Haute-Provence en 1970) par les révolutionnaires de l’époque. 😎

Un charcutage de la Provence commencée en réalité par les grands féodaux avec la création du Comtat Venaissin (futur Vaucluse) et du Comté de Nice (futur Alpes-Maritimes).
Seule consolation, les nouveaux départements (et leurs arrondissements) reprennent en partie les limites des sénéchaussées de l'ancienne province.
170 ans plus tard, la Provence semble renaître de ses cendres avec la création des régions (1960) regroupant les 5 départements cités auparavant, à peu près ses limites originelles.
Mais l’aberration du centralisme parisien vient contrarier le projet avec l’association du département des Hautes-Alpes, possession historique de la province du Dauphiné. Pire, la nouvelle Région comprend la Corse [!!!], momentanément puisqu’elle est retirée 10 ans plus tard.

La grande perdante de ce charcutage est notre ville d’Aix, capitale de la Provence pendant 601 ans (de 1189 à 1790), des Comtes aux Etats de Provence (de 1189 à 1790). Elle est pourtant désignée au début comme le chef-lieu des Bouches-du-Rhône, principal département de l’ancienne Provence, mais perd son statut en à peine 10 ans au profit de Marseille. Cette dernière devient même le chef-lieu de la nouvelle Région PACA. 👍

Greg - 18 septembre 2024

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