Le fameux légume que l’on classe toujours à tort comme fruit à cause de son goût sucré. Idéal pour une association sucré-salé d’un repas froid en été sous les tonnelles, accompagné du fameux rosé. 😎
Le climat en Provence permet au melon d’avoir une durée de production exceptionnelle de mai à septembre. Depuis l’introduction de ce légume au 17e siècle, la Provence s’est donc hissée au 3e rang des régions productrices en France.
Sa durée de vie étant de quelques jours, il était d’abord le privilège de ses cultivateurs et de quelques riches aristocrates disposant des moyens de transports rapides. L’arrivée du chemin de fer va tout accélérer.
C’est la ville de Cavaillon, nœud de passage de la Provence (entre Alpilles et Lubéron), située en pleine zone de production, qui va tirer son épingle du jeu. Le melon va faire sa richesse et sa renommée. Mais la modernisation des moyens de transport à l’international va finir par tuer ce privilège à cause de la concurrence étrangère.
Pour combattre cette concurrence, dont les modes de production laissent souvent à désirer, les producteurs des alentours de Cavaillon ont lancé une demande de reconnaissance IGP sous le nom du label « Melon de Cavaillon ». Elle est en bonne voie.
La production de Melon
Petite mise au point
Un melon peut être de Cavaillon et "charentais" !!! Eh oui, la dénomination "melon charentais" ne renvoie donc pas à un terroir mais bien à un type de melon. A l’origine des melons dit "cantaloups" développés en région charentaise, sous le règne de Louis XIV, si bien que la variété a pris le nom de la région.
Le saviez-vous ?
Alexandre Dumas a légué 300 volumes de son œuvre à la bibliothèque de Cavaillon contre une rente de 12 melons par an. 👍
Greg - 18 juillet 2024
