Tradition estivale : le lâcher de taureaux

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Une tradition venue de Camargue qui a essaimé dans tout l’ouest des Bouches-du-Rhône. 😎

Le seul village de notre Métropole a perpétuer cette tradition est Alleins (>> voir ma vidéo), au pied du Massif des Costes, dans le secteur de Salon-de-Provence. Logique, il a conservé son arène taurine et son club taurin (Le Bastidon d'Alleins).

Parceque le lâcher de taureau va de pair avec une arène. En effet, c’était historiquement le moment où l’éleveur à cheval accompagnait ses taureaux aux arènes en traversant les villages. Dans un sens (du pâturage aux arènes) cela se nomme une « Abrivado », dans l’autre (des arènes au pré) c’est une « Bandido ». Au passage du village, les enfants en profitaient pour se mesurer aux taureaux, généralement en leur tirant la queue.

Aujourd’hui, ils ne traversent plus complétement les villages mais une portion protégée par des barrières. Les cavaliers encadrent le taureau pour le diriger. Aux extrémités sont postés des camions à bétail ouverts pour réceptionner la bête après chaque passage. Les enfants attendent derrières les barrières pour surgir au passage du cortège et tentaient de lui tirer la queue.

Encierro

La bourgine (nom provençal de la corde) consistait à promener un taureau dans le village, attaché à une longue corde par ses cornes. Les habitants laissaient les portes de leur maison ouvertes pour permettre aux participants de se réfugier quand le taureau s’emballait.

Cette pratique a été jugée trop dangereuse. On l’a remplacé par l’Encierro, consistant à lâcher le taureau libre dans des rues barriérées, à la grande joie des habitués en mal de sensations fortes. Les cornes du taureau ou de la vachette sont généralement emboulées. Au bout d’un moment, le taureau fatigué retourne seul se réfugier dans le camion transporteur dont la porte est restée ouverte spécialement. 👍

Greg - 11 juin 2024

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