Avec un peu de chance vous pourrez encore trouver des invendus en boulangerie sachant qu’il ne se confectionne traditionnellement que pour le jour de Pentecôte (ou le lundi). 😎
Son nom est une référence directe au symbole religieux de la Pentecôte qu’est la colombe, incarnation animale de l'Esprit Saint descendu sur les apôtres ce 50ième jour après Pâques (Pentecôte = cinquantième, en grec). On le décore d’ailleurs d’une colombe en pâte d’amande. Étant l’oiseau de paix, le gâteau est parfois appelé "gâteau de la paix".
Encore une invention marseillaise répandue en Provence maritime. Née au début du XXe siècle dans les pâtisseries marseillaises, il était à l’origine un gâteau de fiançailles. D’où une légende inventée à son sujet comme instrument de l’union entre Protis et Gyptis qui, selon le mythe, fondèrent la ville de Marseille. Dans cet esprit, on lui associe un adage "qui la colombe aura dans l'année se mariera", la colombe étant sous forme d’une fève cachée dans une part après la découpe.
Côté goût, on peut le comparer à un calisson sous forme de pâte briochée. Il en a tous les attributs : farine d’amande, fruit confit (notamment melon), nappage sucré. Même sa forme est ovale. Il est parfumé au kirsch ou au rhum.
Totalement atypique, une pure gourmandise de la gastronomie provençale. 👍
Greg - 21 mai 2024
