Le printemps tire sa révérence en Provence, et franchement, il ne part pas en douce ! Le signal de fin, c’est comme un feu rouge flashy : les coquelicots qui débarquent dans nos campagnes, façon "bam, dans ta face !" 😎
Petit rewind pour les distraits : notre paysage provençal, c’est un vrai festival de couleurs qui démarre en mode BLANC avec les fleurs de fausse roquette en février. Ensuite, en mars, ça passe au JAUNE avec les mimosas et la coronille glauque qui hurlent "soleil, on arrive !". Avril, c’est le tour du ROSE avec les arbres de Judée et les fruitiers qui se la jouent romantiques. Et bim, mai débarque avec le ROUGE des coquelicots, comme une cerise sur le gâteau… jusqu’à ce que les premières chaleurs méditerranéennes de mi-juin viennent tout cramer et dire "game over" à ce coloriage naturel.
Le coquelicot, cette diva éphémère, c’est aussi le Sherlock Holmes de nos sols. S’il pousse bien, c’est que la terre est clean, pas gavée de produits chimiques – sinon, il boude direct. Et pour les fans de phytothérapie sauvage (coucou les hippies !), ce cousin du pavot, c’est le chouchou des anciens pour roupiller tranquille. Salade, infusion, sirop… on peut le grignoter de la tête aux pétales, 100 % comestible, miam ! Et pour la petite histoire qui fait glousser : son nom vient du coq – oui, notre coq national avec sa crête rouge de rockstar. Son cri "coq’ricot !" a gentiment glissé en "coq’licot !". Cocorico, quoi ! 👍
Greg - 24 mai 2024
