Le meilleur panettone de Noël à Aix

Comme le pain d’épices ou la bûche, le panettone s’est imposé dans notre décorum gourmand de Noël. Impossible de le manquer : il trône fièrement sur les étals des marchés de l’Avent ou en tête de gondoles de nos supermarchés dès le mois de décembre. 😎

Le panettone est une invention de nos voisins italiens. Mais saviez-vous qu’il a également conquis l’Amérique latine, où il est devenu une spécialité incontournable des fêtes de fin d’année ?

Originaire du nord de l’Italie, sa région natale n’est pas si éloignée de notre chère Provence, d’autant plus que la communauté italienne, venue s’installer dans la région au siècle dernier, a fortement enrichi notre patrimoine culinaire local.

Quoi de plus naturel que d’aller chercher son panettone dans une pâtisserie arborant un patronyme italien – ou plutôt suisse-italien pour être précis (originaire des montagnes du Grison, de la même famille que celle de Parli, autre célèbre confisseur d'Aix) ? Direction le début de la rue d’Italie, à la Maison Cangina, institution aixoise de la pâtisserie fondée en 1864, où officie le chef pâtissier Laurent Contadini.
À la Maison Cangina, le panettone, on connaît. Et pas qu’un peu ! Cette pâtisserie avait même créé une version revisitée, le Calissonne : un panettone à la crème de calisson. Ce dessert unique avait eu droit à une bénédiction officielle dans l’église Saint-Jean-de-Malte, lors de la célèbre fête du calisson, en présence de la maire d’Aix-en-Provence.

Côté saveur, rien à redire si vous êtes amateur de brioches gourmandes. La texture est à la fois aérienne et moelleuse, fondant littéralement en bouche. Pas trop sucré, le mélange de fruits confits et autres garnitures se fait discret mais parfaitement équilibré. Et que dire de la croûte ? Une merveille : craquante et délicatement parfumée, grâce à des éclats de meringue.

Petit bonus : ce panettone est un produit 100 % artisanal, garanti sans colorants, arômes ni stabilisateurs artificiels. Bref, une réussite totale que je valide à 100 % !

Pour les puristes, le panettone ne s’arrête pas à Noël. Une tradition milanaise veut qu’on en conserve un morceau jusqu’au 3 février, jour de la Saint-Blaise. Cette coutume est un geste symbolique : on mange ce panettone légèrement rassis en invoquant la protection de Saint Blaise, le patron des maladies de la gorge. Un dicton milanais l’illustre bien : « San Bias el benediss la gola e el nas » (Saint Blaise bénit la gorge et le nez).

Alors, pour lutter contre le mal de gorge ou simplement pour le plaisir, une chose est sûre : à Aix, le panettone de la Maison Cangina est une valeur sûre. 👍